Le cancer du sein est une maladie multifactorielle. Il est possible de mettre en place des mesures de prévention, classées en prévention primaire, qui vise à réduire l’incidence de la maladie et dont le rôle principal est la modification des facteurs de risque ; prévention secondaire, qui vise à détecter la maladie à un stade précoce, notamment grâce à un diagnostic et un traitement précoces ; et prévention tertiaire, qui vise à éviter les complications et les récidives, à réduire la mortalité et à améliorer la qualité de vie des patientes. Les stratégies de prévention personnalisées du cancer du sein comprennent la prévention pharmacologique par modulateurs sélectifs des récepteurs aux œstrogènes, l’utilisation d’inhibiteurs de l’aromatase, des interventions chirurgicales de réduction des risques telles que la mastectomie et l’ovariectomie, ainsi que des modifications du mode de vie réduisant le risque grâce à des mécanismes naturels.
L’objectif de ces différentes stratégies est de réduire le risque de cancer du sein chez les porteuses de mutations présentant un risque très élevé de cancer du sein héréditaire. Les stratégies de prévention pharmacologique et chirurgicale ont été évaluées par analyse décisionnelle à partir de données issues de vastes cohortes internationales prospectives. Ces études visaient à estimer l’ampleur de la réduction du risque grâce à différentes stratégies, à partir des données de ces séries de femmes à haut risque ou de prédictions modélisées basées sur les principes de l’épidémiologie génétique. Ces femmes bénéficient également souvent d’un traitement prophylactique par tamoxifène, un modulateur sélectif des récepteurs aux œstrogènes ou un inhibiteur de l’aromatase pour réduire le risque de cancer du sein. Une ovariectomie est également pratiquée pour minimiser le risque de cancer de l’ovaire. Ces interventions réduisent également le risque de cancer du sein. L’objectif de ces stratégies de prévention est d’encourager ces femmes porteuses de mutations ou de modifier leur risque par des mécanismes naturels.
La première chose que nous aimerions toutes savoir, c’est comment prévenir le cancer du sein. La prévention est-elle vraiment possible ? Eh bien, peut-être. Nous avons l’habitude de penser que la recherche médicale a découvert la cause, le mode et le moment d’apparition du cancer du sein, et donc un moyen de prévenir son apparition. Pour certains, non, pour au moins 80 % des cas de cancer du sein, ce n’est pas vrai, ou plutôt, la recherche médicale n’a pas été en mesure de nous aider dans notre quête de solution. La recherche médicale nous a permis d’identifier les facteurs de risque associés au cancer du sein et a largement contribué à établir un lien entre le traitement hormonal, la génétique, la consommation de graisses, d’alcool, de tabac et de stress à certains âges et le risque de cancer du sein. Il est clair que la recherche est en constante recherche de nouvelles méthodologies. En attendant, nous, les femmes du monde entier, sommes prêtes à vivre notre vie malgré les obstacles, et la recherche confirme toujours l’adage « mieux vaut prévenir que guérir ». Alors, pourquoi ne pas partager quelques idées que la recherche médicale recommande aux femmes d’adopter concernant leur mode de vie ? Mesdames, du monde entier, il est temps d’agir pour réduire ces risques. Que vous soyez ou non concernée, il existe des solutions, et elles semblent judicieuses et intelligentes. Que nous suggèrent les scientifiques, sans ordre particulier ? Maigrir et rester mince semble être une excellente idée. Il a été démontré que maigrir à un âge donné et le rester protège les femmes ménopausées du cancer du sein. Manger moins à l’adolescence et ainsi limiter l’accumulation de graisse semble également protéger les jeunes femmes. Une vie active, notamment l’exercice physique, semble également bénéfique. Par ailleurs, il est important de mentionner la consommation de café et de diverses vitamines.
Face à la prévalence croissante du cancer du sein, les scientifiques comprennent mieux ses causes. Cette compréhension permet d’élaborer des plans de prévention. Bien qu’il soit impossible d’éviter le cancer du sein, il existe des habitudes saines pour en réduire le risque, notamment en modifiant son alimentation. Nombreuses sont les personnes qui se demandent : que manger et que ne pas manger ? Un aliment peut-il prévenir l’apparition du cancer du sein ? Quelles sont les recommandations nutritionnelles précises pour réduire le risque de cancer du sein ? L’alimentation étant un facteur de risque modifiable, dont il a été démontré qu’il est à l’origine de certaines maladies, la plupart des organismes de santé ont élaboré des recommandations nutritionnelles à suivre. Cette section aborde le lien possible entre l’alimentation, la gestion du poids et l’exercice physique dans le développement du cancer du sein, afin de répondre à de nombreuses questions sur l’alimentation et la prévention du cancer du sein.
Le cancer du sein est la forme de cancer la plus fréquente chez les femmes et le deuxième décès lié au cancer. L’étiologie du cancer du sein est inconnue ; cependant, les hormones sexuelles féminines, le développement et le fonctionnement de l’appareil reproducteur féminin interagissent en synergie dans un processus multidimensionnel qui pourrait transformer le tissu mammaire normal en tissu précancéreux, puis cancéreux. Certaines femmes naissent avec des modifications génétiques spécifiques héritées de leur mère ou de leur père, ou acquièrent ces modifications au cours de leur vie, ce qui les rend plus susceptibles de développer un cancer du sein. Ces femmes sont considérées comme présentant un risque élevé ou très élevé de développer un cancer du sein. Toutes les femmes qui développent un cancer du sein présentent, à un certain degré, des facteurs de risque, héréditaires ou acquis, qui les exposent à un risque plus ou moins élevé de développer la maladie que les autres groupes. Le degré de risque individuel est important ; par conséquent, compte tenu des avancées de la recherche dans le domaine du cancer du sein, les femmes sont encouragées à discuter avec leurs professionnels de santé de l’existence et du rôle des facteurs susceptibles de les exposer à un risque accru.
Les facteurs génétiques sont présents à la naissance et sont principalement hérités des parents. Les membres d’une même famille peuvent hériter de mutations génétiques spécifiques qui augmentent leur risque de développer un cancer du sein, notamment des mutations génétiques. Les facteurs environnementaux peuvent être des facteurs auxquels les femmes sont exposées tout au long de leur vie.